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Rupture de préservatif

En cas de rupture de préservatif, la réaction idéale est de demander à votre client∙e s’il/elle prend habituellement des risques avec d’autres partenaires. Cela présuppose que vous faites confiance aux réponses du/de la client∙e : à vous de savoir si vous le/la jugez digne de confiance.

Après un rapport à risque, ne lavez pas vos parties intimes sous la douche, la pression du jet pourrait augmenter le risque de contamination en créant des micro-lésions sur les muqueuses. Allez plutôt faire pipi en poussant pour faire sortir le sperme qui se trouve dans le vagin.

Si une prise de risque est avérée, il serait idéal de vous rendre aussi vite que possible (c’est à dire tout de suite) aux urgences de l’hôpital cantonal le plus proche et d’expliquer la situation à l’urgentiste. Vous pouvez lui dire que vous avez eu plus de 5 partenaires dans les 6 derniers mois et que la personne avec qui le préservatif a cassé aussi. Cela justifiera une prophylaxie post-exposition.

Une prophylaxie post-exposition est un traitement anti-VIH à prendre pendant 1 mois. Il est CAPITAL que vous commenciez ce traitement dans les 48h après la prise de risque – idéalement dans les 24h – car plus le traitement est pris rapidement, plus il est efficace. Il est important de savoir que ce traitement coûtera environ 2000 CHF et qu’il est remboursé par les caisses maladies lorsqu’il est prescrit dans le cadre des urgences. A Genève, un partenariat avec le Groupe Sida Genève permet d’avoir ce traitement à très moindre coût (150 CHF). Contactez Aspasie pour plus de renseignements.

Il est aussi possible de convaincre votre client∙e de faire le test VIH le jour même avec vous dans un laboratoire médical. En effet, la plupart des laboratoires facturent cette prestation à un prix relativement modique. Vous pourrez être tous deux grandement rassurés si le résultat est négatif. Attention, cela laissera toutefois une petite marge de doute quant aux derniers 3 mois avant la prise de risque.

Adresses pour réaliser des dépistages:

  • Genève: Contacter Aspasie au 022 732 68 28, mail : aspasie(at)aspasie.ch. Dépistages gratuits du VIH et des IST  Vous pouvez aussi effectuer un dépistage au laboratoire partenaire Anabio : 30 CHF (VIH) ou 80 CHF (VIH + IST) : Rue de Lausanne 67 – 1202 Genève. Tel : 022 738 18 18
  • Lausanne: Contacter Fleur de Pavé au 021 661 31 21, mail : info(at)fleurdepave.ch. Dépistages à la consultation anonyme VIH-IST : PMU, Rue du Bugnon 44, 1011 Lausanne. Tel 021 314 49 17.
  • Fribourg : Contacter l’association Grisélidis. Tél: 026 321 49 45, mail : griselidis(at)frisante.ch
  • Neuchâtel : Contacter l’association PASS. Tél : 079 305 44 63, mail : pass(at)medecinsdumonde.ch
  • Jura : Contacter le Groupe Sida Jura. Tél :  032 423 23 43, mail :  contact(at)gsj.ch
  • Valais romand : Contacter l’association Bella Donna. Tél : 079 158 20 19, mail : belladonna(at)antennesida.ch

En cas d’urgence médicale, composez le 144. Donnez avant tout votre localisation puis expliquez vos symptômes. Si vous appelez pour un∙e client∙e, donnez aussi avant tout votre localisation puis surtout expliquez si le/la client∙e est conscient et / ou respire. S’il/elle ne respire pas, vous êtes face à une urgence médicale et vous devrez commencer par libérer les voies aériennes (tête en arrière), insuffler deux fois dans le nez en fermant la bouche puis faire 30 compressions thoraciques. Cela s’appelle une réanimation cardio-pulmonaire. Recommencez ensuite ce cycle de 2 insufflations et 30 compressions thoraciques jusqu’à l’arrivé des secours.

Si le problème de santé vous touche personnellement et n’est pas une urgence, quelques questions se posent: Où  aller en fonction de votre situation ? Avez-vous une assurance maladie (en Suisse, ailleurs) ? Quel est votre permis de travail ?

Il existe de nombreux lieux de soins, en fonction de chaque situation.

Si vous travaillez avec le permis des 90 jours, vous n’aurez le droit qu’au remboursement des urgences médicales en Suisse par l’assurance de votre pays. Aussi, pour les traitements et consultations non-urgentes, il est conseillé de vous tourner vers des structures spécifiques comme la CAMSCO à Genève et la Policlinique Médicale Universitaire (PMU) à Lausanne.

Les associations pour les travailleurs du sexe comme Aspasie et Fleur de Pavé peuvent vous conseiller et vous donner les adresses des lieux qui seront les plus adaptés en fonction de chaque situation. N’hésitez pas à contacter la structure qui soutient les travailleur.ses du sexe dans votre canton ( voir liste ci-dessous et la liste des membres de l’association faitière nationale ProKoRe).

N’oubliez pas également que consultations et traitements sont bien meilleurs marchés en France, en Italie et en Allemagne si vous décidez de payer de votre propre poche.

  • Genève:  Aspasie :  022 732 68 28, mail : aspasie(at)aspasie.ch
  • Lausanne:  Fleur de Pavé : 021 661 31 21, mail : info(at)fleurdepave.ch
  • Fribourg :  Grisélidis : 026 321 49 45, mail : griselidis(at)frisante.ch
  • Neuchâtel :  PASS : 079 305 44 63, mail :  pass(at)medecinsdumonde.ch
  • Jura : Groupe Sida Jura : Tél :  032 423 23 43, mail :  contact(at)gsj.ch
  • Valais romand : Bella Donna : Tél : 079 158 20 19, mail : belladonna(at)antennesida.ch

Envie d’un dépistage: quoi dépister et où?

Se protéger lors des rapports sexuels est nécessaire et tu le sais déjà sûrement… Mais se faire dépister régulièrement est tout aussi essentiel ! En effet la plupart des infections sexuellement transmissibles se soignent très bien si elles sont prises en charge rapidement. Le problème, c’est que la plupart de ces maladies ne provoquent pas de symptôme et donc on peut en souffrir durant des années sans se douter de rien. Les conséquences à long terme peuvent être très problématiques lorsque l’on veut avoir un enfant car les chlamydiae, per exemple, peuvent être source de stérilité lorsqu’elles ne sont pas soignées à temps.
L’idéal serait de se faire dépister tous les 6 mois si tu te protèges pour toutes les pratiques (y compris la fellation) et tous les 3 mois si tu fais des prestations nature.

Pour le dépistage, le problème est qu’en Suisse ce n’est pas gratuit contrairement à d’autres pays… Heureusement les associations pour les travailleur·euses du sexe travaillent à rendre les tests de dépistage plus facilement accessibles et même parfois gratuits !

Le travail du sexe expose à un nombre considérable d’infections sexuellement transmissibles. Les plus fréquentes sont celles que l’on attrape par des relation orales (chlamydiae, syphilis), génitales et anales (chlamydiae, syphilis, hépatite B, gonorrhée, VIH, HPV, mycoplasmes, ureaplasmes). Si vous présentez des diarrhées, il ne faut pas non plus oublier les infections digestives (spirochetose et amibiases) acquises par contact entre l’anus et la bouche.

Nous recommandons donc de faire tous les 6 mois les dépistages des maladies les plus fréquentes : chlamydiae, gonorrhée, syphilis, hépatite B, et VIH. En cas d’utilisation de seringues partagées ou de rapports anaux non protégés, il faudra aussi penser à l’hépatite C. Les tests pour la gonorhée et la chlamydia se font par frottis, cela veut dire qu’on frotte une sorte de gros coton tige dans les trois endroits où se trouvent les potentielles traces d’infection: la gorge, le vagin et le rectum. Evidemment c’est un coton tige différent qui est utilisé à chaque fois. Ce test peut également se faire par prise d’urine, dans ce cas-là on te demandera de faire pipi dans un gobelet mais il est important que tu n’aies pas été aux toilettes dans les deux heures qui précèdent. Le test pour le VIH et Syphilis est un test à résultat rapide (30 minutes) avec sang capillaire. Le test pour les hépatites est une prise de sang permettant une sérologie (recherche d’anticoprs).

Nous recommandons aussi de faire les vaccins contre les HPV,  l’hépatite B surtout, l’hépatite A éventuellement.

Genève
Tu peux te faire dépister gratuitement dans les locaux d’Aspasie 2 fois par mois sur inscription. Tu peux également passer dans les bureaux pour prendre un bon qui te permet d’aller te faire dépister quand tu veux dans un laboratoire juste à côté de l’association pour 80.- Tu peux aussi recevoir un bon pour te faire vacciner gratuitement contre l’hépatite B.
Si tu as des questions sur ta santé générale, une infirmière est à ta disposition sur rdv.
Pour toutes tes questions ou pour t’inscrire au dépistage gratuit tu peux appeler le 022 732 68 28.

Vaud
Tu peux prendre rendez-vous de manière complètement anonyme à la consultation VIH-IST (VISTA) qui est rattachée à Unisanté . Pour les cinq tests recommandés le prix est de 280.-
La manière de faire les tests dépend d’un endroit à l’autre. A Lausanne par exemple les tests se font avec une prise de sang, mais aussi par la salive et par les urines. Il est donc important que tu ne boives pas 20min avant le test et que tu n’ailles pas uriner les 2 heures qui précèdent.
Si l’argent devait être le seul frein à te faire dépister, n’hésite pas à contacter l’association Fleur de Pavé car des arrangements sont possibles ! mail: info@fleurdepave.ch  Tél 021 661 31 21.
Deux soirs par mois, les infirmières de la consultation VISTA assurent des permanences santé avec des tests de dépistage gratuits (VIH – syphilis – hépatite B) dans un camping car situé dans le périmètre de prostitution de rue de Lausanne. Pour connaître les dates, tu peux consulter le site de Fleur de pavé  ou contacter le bureau au 021 661 31 21.

Fribourg
Il y a deux lieux principaux dans lesquels tu peux te rendre:
– Le CFSS (centre fribourgeois de santé sexuelle), Grand-Fontaine 50, FR. Tél. 026/305.29.55. Les dépistages ont lieu sur rdv uniquement.
– Le Centre Empreinte, Bd de Pérolles 57, FR. Tél. 026/424.24.84. Tu peux y aller avec ou sans rdv, le prix pour les IST principales est de 140.- A Fribourg par contre il n’y a pas de test de dépistage des hépatites. Si tu n’es pas vacciné·e pense à faire un test spécifique ailleurs une autre fois !

Valais
Il existe plusieurs centres SIPE (sexualité, Information, Prévention, Education) en Valais. Chacun propose des tests de dépistage sur rendez-vous. Le prix pour les 5 IST est de 90.- Tu peux également te faire vacciner contre les hépatites pour 20.- voici leur site.
Si tu travailles ou vis en Valais, tu peux également contacter une médiatrice qui est à ta disposition pour parler de santé et t’aider dans tes démarches. Tu peux la contacter par téléphone 079 158 20 19 ou par mail: belladonna@antennesida.ch, voici le site où tu peux trouver les prestation qu’elle peut te proposer.

Neuchâtel
Des dépistages accessibles à toustes les tds sont organisées par le P.A.S.S.  2 à 3 fois par année: le GSN (Générations Sexualités Neuchâtel) accompagne le P.A.S.S lors de ses visites dans les salons de massage des 3 villes du canton, à savoir Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds et le Locle. Lors de ces visites, sont offerts les tests à résultat rapide VIH et Syphilis à tou.te.s les TdS.

Pour aller faire le test par toi-même, rends-toi au GSN à Peseux où l’ensemble des tests IST anonymes est proposé sans rendez-vous. A la Chaux-de-Fonds, il y a également le Centre de Santé Sexuelle-Planning Familial qui fait les tests anonymes mais sur rendez-vous uniquement. Le GSN est aussi un lieu de soutien aux personnes LGBTIQ.

 

En cas de violence ou d’agression

Malgré le fait que vous exerciez le travail du sexe, il est possible d’être victime de viol ou d’agression sexuelle lors de l’exercice de votre activité. Ce n’est pas parce que vous exercez la prostitution qu’un∙e client∙e a le droit de vous imposer des actes sexuels contre votre volonté et en aucun cas votre métier peut être une excuse.

En cas de violence ou d’agression, il est capital de ne pas vous laver ni vous changer et de vous rendre au plus vite dans un hôpital ou une permanence médicale afin de faire attester l’agression par un médecin qui délivrera un certificat médical d’agression. Vous pourrez ensuite rentrer chez vous, vous changer et vous reposer. Suivra nécessairement la plainte auprès de la police.

Si vous avez besoin d’un accompagnement pour vous rendre à la police, n’hésitez pas à vous adresser aux associations Aspasie et Fleur de pavé ou celle de votre canton. Une assistante sociale vous accompagnera.

En cas d’urgence, appelez Police Secours au numéro 117.

 

 

Burn Out : Besoin d’aide ou de soutien

Le travail du sexe est une activité exigeante où l’on est souvent confronté∙e à la solitude du fait du secret qui l’entoure ou au sentiment d’être coincé∙e, de ne plus avoir d’autre choix. Ces deux sentiments mènent parfois au burn-out. C’est très exactement dans ce cas de figure qu’il est important de ne pas rester seul∙e!

Les signes d’épuisement professionnel sont proches de ceux de la dépression et sont:

  • Fatigue chronique et épuisement mental, qui ne disparaissent pas même après une période de récréation (comme par ex. des vacances).
  • Prise de distance du travail, c’est-à-dire la perte du plaisir et de la motivation au travail et peut aboutir au désir de changer de métier.
  • Troubles physiques, comme par ex. insomnie, maladies à répétition, manque d’appétit, problèmes de digestion, maux de tête et de dos, vertiges, palpitations.
  • Troubles psychiques: irritabilité accrue, inquiétude intérieure accrue, l’incapacité de détachement après le travail, agitation, sentiment de vide, sans entrain, peur, ennui, désespoir, résignation, frustration, sensation d’inutilité.
  • Difficulté de concentration et de prise de décision, doutes sur soi-même.
  • Changement du comportement, par exemple repli sur soi-même, hyperactivité, consommation de substances à haut risque de dépendance, plus d’intérêt pour les activités récréatives.

Si ces indications vous parlent, venez-vous confier aux travailleuses sociales d’Aspasie et de Fleur de Pavé : elles sauront vous prêter une oreille attentive et vous aider à trouver des solutions alors que vous n’en voyez plus…

Pratiques sexuelles et risques

 

 

PRATIQUE SEXUELLE

 

NIVEAU DE RISQUE

Risque fort d’infection au VIH et IST

Risque d’infection par une/des IST mais pas VIH

Pas de risque

Rapport vaginal Avec préservatif    

XXX

Rapport vaginal Sans préservatif XXX    
Rapport anal ou vaginal Avec préservatif    

XXX

Rapport anal Sans préservatif

XXXX

   
Fellation Avec préservatif    

XXX

Fellation  Sans préservatif  

  XXX

 
Cunnilingus actif pendant les règles Sans protection (digue dentaire, carré latex)

XXX

   
Annulingus actif  Sans protection (digue dentaire ou carré latex)  

XXX

 
Annulingus /cunnilingus  Avec  protection (digue dentaire ou carré latex)    

XXX

Fellation et cunnilingus passif Sans protection  

XXX

 
Echange de pailles lors de prise de cocaÏne  

XXX

 
 Echange de sextoy Sans préservatif ou désinfection

XXX

   
Infection Symptômes et complications médicales si pas de traitement
VIH Syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA)
Hépatite B, C Généralement pas de symptômes —> Peut provoquer une hépatite chronique, et cancer du foie
Syphilis Chancre, éruptions cutanées —> Neuro-syphilis et démence
Gonorrhée Brûlures uro-génitales, picotements, écoulements —>Peut provoquer la stérilité
Chlamydia Brûlures uro-génitales, picotements, écoulements —>Peut provoquer la stérilité chez la femme + Cancer col utérus
Trichomonas Prostatite et baisse de la fertilité. Vaginite chronique
Giardia Diarrhées aigues
Amibes Diarrhées chroniques, péricardite, abcès cérébral et hépatique
Spirochetose Diarrhées chroniques intermittentes acqueuses, fatigue, colite
HPVs Petites verrues indolores (condylomes) —> Peut provoquer un cancer (col de l utérus, oro-pharynx, ano-rectal)

Recommandations aux travailleuses du sexe cis

Le travail du sexe est avant tout un travail et comme dans n’importe quel métier, il y a des choses à apprendre avant de se lancer. Exercer la prostitution ce n’est pas comme faire l’amour dans sa vie privée ! Il existe des lieux où l’on peut échanger sur des « trucs et astuces » à savoir dans ce métier, comme des séances d’informations à Genève (Aspasie), ou le centre SexopraxiS à Lausanne.

De nombreuses jeunes escorts ayant eu des déboires et les ayant relaté dans les associations se sont souvent exclamées : « Si seulement j’avais su ! »

Voilà à quoi servent les recommandations FairSexWork (travail du sexe juste) que vous retrouverez aussi sur le site d’Aspasie.

Ces recommandations sont là pour que votre vie professionnelle soit facilitée. Le travail du sexe est une activité difficile et il est donc important de le pratiquer avec le plus de discernement possible et avec le moins de risques possibles.

  • En Suisse, l’exercice de la prostitution est légal. Chaque canton a une loi spécifique à l’exercice du travail du sexe. Dans la majorité des cantons vous devez être en possession d’un permis de séjour et inscrit.e à la Police.
  • N’acceptez ni violence verbale, ni violence physique, ni humiliation si elles ne font pas partie d’une prestation et qu’elles ne sont pas « jouées ».
  • En cas d’agression, allez déposer plainte à la police ! Cette démarche n’est pas toujours facile. Demandez de l’aide à une personne proche ou à une association comme Aspasie, Fleur de Pavé, Grisélidis….
  • Soyez consciente de vos limites, n’acceptez pas une pratique qui vous dégoûte. Ne promettez pas au client ce que vous ne pourrez pas accepter ensuite!
  • Ne vous annoncez pas sur Internet avec une photo qui n’est pas la vôtre. Cela décevra le client si vous ne correspondez pas à ses attentes et pourra vous exposer à des déboires.
  • Respectez les tarifs indiqués et n’essayez pas « d’arnaquer» le/la client∙e en lui promettant un tarif bas et en l’augmentant quand il/elle est en face de vous: cela pourrait le/la rendre agressif∙ve et violent∙e.
  • Expliquez au/à la client∙e qu’il est préférable de ne pas s’embrasser avec la langue. De nombreuses infections sexuellement transmissibles (IST) sont véhiculées par la salive, dont la syphilis, les chlamydiae et l’herpès.
  • Réfléchissez bien avant de prendre la décision de pratiquer le sexe oral sans protection! Pour des raisons personnelles, certaines escorts pratiquent la fellation naturelle (fellation sans préservatif mais sans éjaculation dans la bouche). Cette pratique, bien que ne véhiculant pas le VIH/Sida transmet tout de même des maladies comme les chlamydiae, la syphilis, les mycoplasmes et les ureaplasmes. Ces maladies peuvent avoir un impact majeur sur votre fertilité, votre santé, et celle de votre entourage.
  • Protégez votre santé au maximum, utilisez un préservatif pour toute pénétration.
  • Nettoyez et désinfectez systématiquement vos sextoys et autres outils de travail (pinces, menottes, fouets). Changez systématiquement d’éventuelles lames de rasoir et sondes de lavement après chaque utilisation.
  • Faites en sorte qu’un∙e collègue sache toujours où vous êtes et avec qui. Si ce n’est pas possible, faites croire que vous n’êtes pas seule [radio, tv, etc…].
  • Ne portez jamais de foulard, de bijoux serrés autour de votre cou ou de boucles d’oreilles. Un∙e client∙e mal intentionné∙e pourrait s’en saisir.
  • Respectez le secret professionnel le plus total et ne rappelez jamais un numéro en absence sur votre téléphone mobile. Vous pourriez gêner les client∙es.
  • Ne faites jamais les poches d’un∙e client∙e. Cela donne une mauvaise image du travail du sexe et ne vous apportera que des ennuis.

Recommandations aux travailleuses du sexe trans

Le travail du sexe est avant tout un travail et comme dans n’importe quel métier, il y a des choses à apprendre avant de se lancer. Exercer la prostitution ce n’est pas comme faire l’amour dans sa vie privée ! Il existe des lieux où l’on peut échanger sur des « trucs et astuces » à savoir dans ce métier, comme des séances d’informations à Genève (Aspasie), ou le centre SexopraxiS à Lausanne.

De nombreuses jeunes escorts ayant eu des déboires et les ayant relaté dans les associations se sont souvent exclamées : « Si seulement j’avais su ! »

Voilà à quoi servent les recommandations FairSexWork (travail du sexe juste) que vous retrouverez aussi sur le site d’Aspasie.

Ces recommandations sont là pour que votre vie professionnelle soit facilitée. Le travail du sexe est une activité difficile et il est donc important de le pratiquer avec le plus de discernement possible et avec le moins de risques possibles.

  • En Suisse, l’exercice de la prostitution est légal. Chaque canton a une loi spécifique à l’exercice du travail du sexe. Dans la majorité des cantons vous devez être en possession d’un permis de séjour et inscrit.e à la police
  • N’acceptez ni violence verbale, ni violence physique, ni humiliation si elles ne font pas partie d’une prestation et qu’elles ne sont pas « jouées ».
  • En cas d’agression, allez déposer plainte à la police! Cette démarche n’est pas toujours facile. Demandez de l’aide à une personne proche ou à une association comme Aspasie, Fleur de Pavé, Grisélidis…
  • Soyez conscient∙e de vos limites, n’acceptez pas une pratique qui vous dégoûte. Ne promettez pas au/ à la client∙e ce que vous ne pourrez pas accepter ensuite!
  • Ne vous annoncez pas sur Internet avec une photo qui n’est pas la vôtre. Cela décevra le/la client∙e si vous ne correspondez pas à ses attentes et pourra vous exposer à des déboires. Ne faites pas croire aux client∙es que vous êtes une femme cisgenre sans réfléchir par avance aux déboires et aux risques encourus si le/la client∙e le découvre.
  • Respectez les tarifs indiqués et n’essayez pas « d’arnaquer» le/la client∙e en lui promettant un tarif bas et en l’augmentant quand il/elle est en face de vous: cela pourrait le/la rendre agressif∙ve et violent∙e.
  • Expliquez au/à la client∙e qu’il est préférable de ne pas s’embrasser avec la langue. De nombreuses infections sexuellement transmissibles (IST) sont véhiculées par la salive, dont la syphilis, les chlamydiae et l’herpès.
  • Réfléchissez bien avant de prendre la décision de pratiquer le sexe oral sans protection! Pour des raisons personnelles, certain∙es escorts pratiquent la fellation naturelle (fellation sans préservatif mais sans éjaculation dans la bouche). Cette pratique, bien que ne véhiculant pas le VIH/Sida transmet tout de même des maladies comme les chlamydiae, la syphilis, les mycoplasmes et les ureaplasmes. Ces maladies peuvent avoir un impact majeur sur votre fertilité, votre santé, et celle de votre entourage. La fellation naturelle passive est aussi une pratique à risque dans le travail du sexe au vu de sa fréquence. Protégez-vous si vous êtes la personne à qui on fait une fellation. Le risque est moins grand de recevoir que de donner mais il existe tout de même.
  • Protégez votre santé au maximum, préférez l’utilisation du préservatif pour toute pénétration.
  • Nettoyez et désinfectez systématiquement vos sextoys et autres outils de travail (pinces, menottes, fouets). Changez systématiquement d’éventuelles lames de rasoir et sondes de lavement après chaque utilisation.
  • Faites en sorte qu’un∙e collègue sache toujours où vous êtes et avec qui. Si ce n’est pas possible, faites croire que vous n’êtes pas seul∙e [radio, tv, etc…].
  • Ne portez jamais de foulard, de bijoux serrés autour de votre cou ou de boucles d’oreilles. Un∙e client∙e mal intentionné∙e pourrait s’en saisir.
  • Respectez le secret professionnel le plus total et ne rappelez jamais un numéro en absence sur votre téléphone mobile. Vous pourriez gêner les client∙es.
  • Ne faites jamais les poches d’un∙e client∙e. Cela donne une mauvaise image du travail du sexe et ne vous apportera que des ennuis.
  • Evitez de vous auto-administrer des hormones ou de vous injecter des produits dans le corps en dehors d’un cadre médical (silicone liquide par exemple). En effet, les escorts transgenres peuvent parfois utiliser des doses d’hormones trop élevées et provoquer des lésions de leur foie. L’injection de silicone dans les différentes parties du corps est également dangereuse si elle n’est pas faite par un médecin. De nombreux problèmes graves peuvent survenir après. Mieux vaut chercher conseil auprès des associations Profa, Aspasie et Fleur de Pavé afin de trouver un∙e endocrinologue qui vous aidera à trouver la posologie adaptée. Le checkpoint de la Fondation Profa s’occupe du conseil, de l’orientation et de l’accompagnement des adultes transgenres. Contact: trans(at)profa.ch ou 021 631 01 77.

Recommandations aux travailleurs du sexe

  • En Suisse, l’exercice de la prostitution est légal. Chaque canton a une loi spécifique à l’exercice du travail du sexe. Dans la majorité des cantons vous devez être en possession d’un permis de séjour et inscrit à la police
  • N’acceptez ni violence verbale, ni violence physique, ni humiliation si elles ne font pas partie d’une prestation et qu’elles ne sont pas « jouées ».
  • En cas d’agression, allez déposer plainte à la police! Cette démarche n’est pas toujours facile. Demandez de l’aide à une personne proche ou à une association comme Aspasie-Malesexwork, Fleur de Pavé ou Grisélidis.
  • Soyez conscient de vos limites, n’acceptez pas une pratique qui vous dégoûte. Ne promettez pas au/à la client∙e ce que vous ne pourrez pas accepter ensuite!
  • Ne vous annoncez pas sur Internet avec une photo qui n’est pas la vôtre. Cela décevra le/la client∙e si vous ne correspondez pas à ses attentes et pourrait vous exposer à des déboires.
  • Respectez les tarifs indiqués et n’essayez pas « d’arnaquer» le/la client∙e en lui promettant un tarif bas et en l’augmentant quand il/elle est en face de vous: cela pourrait le/la rendre agressif∙ve et violent∙e.
  • Expliquez au/à la client∙e qu’il est préférable de ne pas s’embrasser avec la langue. De nombreuses infections sexuellement transmissibles sont véhiculées par la salive, dont la syphilis, les chlamydiae et l’herpès.
  • Réfléchissez à deux fois avant de prendre la décision de pratiquer le sexe oral sans protection! Pour des raisons personnelles certains escorts pratiquent la fellation naturelle (fellation sans préservatif mais sans éjaculation dans la bouche) ou le cunilingus sans protection. Cette pratique, bien que ne véhiculant que rarement le HIV/SIDA, véhicule tout de même des maladies comme l’hépatite B, les chlamydiae, les mycoplasmes et les ureaplasmes. Ces maladies peuvent avoir un impact majeur sur votre fertilité, votre santé et celle de votre entourage. La fellation naturelle passive est aussi une pratique à risque dans le travail du sexe au vu de sa fréquence. Protégez-vous de la syphilis par conséquent même si vous êtes la personne à qui on fait une fellation. N’oubliez pas que le cunnilingus pendant les règles permet le passage du VIH, et de la syphilis ou des chlamydiae en tous temps
  • Protégez votre santé au maximum, préférez l’utilisation du préservatif pour toute pénétration.
  • Nettoyez et désinfectez systématiquement vos sextoys et autres outils de travail (pinces, menottes, fouets). Changez systématiquement d’éventuelles lames de rasoir et sondes de lavement après chaque utilisation.
  • Faites en sorte qu’un∙e collègue sache toujours où vous êtes et avec qui. Si ce n’est pas possible, faites croire que vous n’êtes pas seul [radio, tv, etc…].
  • Ne portez jamais de bijoux serrés autour de votre cou. Un∙e client∙e malintentionné∙e pourrait s’en saisir.
  • Respectez le secret professionnel le plus total et ne rappelez jamais un numéro en absence sur votre téléphone mobile. Vous pourriez gêner les client∙es.
  • Ne faites jamais les poches d’un/une client∙e. Cela donne une mauvaise image du travail du sexe et ne vous apportera que des ennuis.

Chers client∙es,

  • Les travailleuses et les travailleurs du sexe ont la chance de pouvoir exercer leur activité librement en Suisse. La loi suisse, consciente qu’il est injuste de criminaliser le « plus vieux métier du monde », permet à ces femmes et à ces hommes de gagner leur vie en vous apportant du plaisir. Vous et les travailleur∙ses du sexe êtes donc partenaires. En tant que partenaires, vous devriez tous deux être soucieux de passer ensemble un moment agréable.
  • Vous demandez parfois des rapports non protégés. Comment une femme ou un homme qui accepte des rapports non protégés avec vous pourrait-il les refuser à d’autres ? Si une travailleuses ou un travailleur du sexe accepte donc d’avoir des relations sexuelles avec vous sans se protéger, elle/il représente un risque pour sa propre personne comme pour vous et vos autres partenaires.
  • Ne demandez donc pas de rapport sans préservatif.
  • Toute pénétration, qu’elle soit vaginale ou anale doit être protégée. Utilisez du lubrifiant afin de rendre le rapport plus agréable et afin de minimiser l’impact du préservatif sur vos sensations. Vous minimiserez également la probabilité d’une rupture de préservatif.
  • Si vraiment le préservatif vous empêche d’avoir une érection, pensez au Femidom : c’est un préservatif qui s’applique dans le vagin ou dans l’anus de votre partenaire. Pensez aussi au préservatif ultra-fin en polyuréthane. Non seulement il est plus fin, tout aussi résistant, mais il provoque également moins d’allergies. On peut se le procurer en pharmacie.
  • En ce qui concerne la fellation, vous demandez souvent qu’elle soit pratiquée sans préservatif. S’il est avéré que le VIH ne se transmet pas par cette voie sans éjaculation, il ne faut pas oublier les autres infections sexuellement transmissibles. Sachez que chaque fellation non protégée vous expose à : la syphilis, l’herpès, les chlamydiae, la gonorrhée, les condylomes, les mycoplasmes et les ureaplasmes… que vous fassiez ou que vous receviez une fellation.

Toutes ces maladies peuvent être handicapantes et/ou douloureuses.  La vie est trop courte pour compromettre votre santé sexuelle et vos projets de famille. Chez les femmes, des ISTs peuvent ne donner aucun symptôme et mener à la stérilité. D’autres peuvent provoquer des fausses couches ou des maladies du nouveau-né.

Il en va de même pour le cunnilingus:  il est très excitant de pouvoir toucher, voire même lécher une vulve. Même si les risques d’attraper le VIH sont faibles, le risque d’attraper une des infections sexuelles présentées ci-dessus est le même que pour la fellation. La sphère génitale des travailleuses du sexe est leur outil de travail, elle doit donc rester saine et propre. Il est donc préférable que vous vous laviez les mains avant de toucher une vulve (vous pouvez aussi mettre un gant en latex) et que vous pratiquiez le cunnilingus avec une digue dentaire (petit carré de latex ou préservatif coupé en long).

  • Pas de violence avec les travailleur∙ses du sexe. Ce sont des travailleur∙ses indépendant∙es. Il/elles proposent des services qu’ils/elles choisissent eux/elles-mêmes d’offrir, en toute légalité. Ceci implique que ni les horaires, ni les prestations, ni les tarifs ne peuvent être imposés. C’est à eux/elles de déterminer leurs prestations, leurs horaires, leurs tarifs ainsi que les mots que vous pourrez employer. Pendant le service sexuel, évitez donc les mots qui pourraient blesser à moins que cela ne fasse partie du contrat de prestations.
  • Toute pratique est possible si elle est le résultat d’un accord. Cet accord ne doit cependant se faire que si les deux parties sont informées des risques médicaux et légaux.

A ce sujet, sachez que:

  • Le VIH/Sida se transmet lors de rapports vaginaux et anaux ainsi que lors d’éjaculation dans la bouche. Toute personne porteuse du VIH et ayant des pratiques à risque peut être poursuivie pénalement.
  • L’hépatite C est particulièrement transmissible par le sang. Elle requiert une haute vigilance lors de contacts sexuels pendant les règles et lors de rapports anaux non protégés. Elle se transmet aussi lors d’utilisation de seringues non stériles.
  • L’hépatite B, les chlamydiae, les mycoplasmes, les ureaplasmes, les gonocoques et les trichomonas sont hautement transmissibles par voie sexuelle.
  • L’hépatite B, les chlamydiae et les gonocoques peuvent être transmis par la salive ou par la projection de sperme dans les yeux.
  • La syphilis et l’herpès sont hautement transmissibles par la salive et le baiser. Les lésions cutanées de la syphilis sont également dangereuses par simple contact.
  • Les condylomes sont très infectieux et ils sont transmissibles par toute pénétration, qu’elle soit vaginale, anale ou orale.

Une travailleuse ou un travailleur du sexe expérimenté∙e et soucieux∙se de votre santé et de votre bien-être pourrait, et devrait :

  • Vous proposez une douche et nettoyer vos parties intimes.
  • Refuser toute pénétration sans préservatif.
  • Refuser la fellation sans préservatif.
  • Fournir son propre matériel de prévention et lubrifiant, non périmé il va de soi.
  • Proposer des draps et des linges propres.
  • Nettoyer et désinfecter systématiquement ses sextoys et autres ustensiles.
  • Utiliser des gants pour le massage de la prostate.
  • Ne pas accepter que vous soyez sous l’emprise d’alcool ou de drogues ou que vous n’ayez plus votre capacité de discernement. Etre sous l’effet de substances (alcool, cocaïne, héroïne, etc.) peut vous faire prendre à tous deux des risques inconsidéré.
  • Etre vacciné∙e contre l’hépatite B et le COVID.
  • Se faire un dépistage des ISTs tous les 3 mois si elle/il pratique sans protection.
  • Refuser que vous la /le dévalorisiez.
  • Ne pas vous saluer lorsqu’elle/il vous croise en dehors du travail afin de garantir votre anonymat.

Faites-vous dépister tous les 3 mois pour les infections sexuellement transmissibles, VIH compris, si vous choisissez, en accord avec les travailleuses et travailleurs du sexe, de tout de même prendre des risques lors de vos relations sexuelles.

Si vous prenez une fois un risque unique alors qu’en général vous vous protégez (rupture de préservatif, relation sexuelle sous drogue/alcool), suivez les recommandation de la rubrique « Que faire en cas de rupture de préservatif ? ». Protégez-vous systématiquement jusque-là, même au sein de votre relation stable.

N’hésitez pas à parler de toute prise de risque avec votre conjointe ou votre conjoint. Le désagrément dû à cet aveu sera bien moins grand que celui dû à l’annonce d’une infection dont vous seriez la cause!

Vous pouvez jouer un rôle dans la lutte contre la prostitution forcée en signalant vos doutes à:

  • Aspasie
  • Fleur de Pavé

Recommandations aux gérant∙es d’établissements,

Mettez à disposition de vos locataires tout le matériel de prévention nécessaire:

  • lingettes de nettoyage intime et endroit pour se laver
  • préservatifs masculin de plusieurs tailles (grandes quantités à petit prix chez Aspasie et Fleur de Pavé)
  • préservatifs féminins
  • digues dentaires
  • lubrifiant à base d’eau ou de silicone
  • gants en latex ou vinyl
  • matériel de stérilisation des ustensiles
  • brochures de prévention Infections Sexuellement Transmissibles (ISTs)
  • liste des lieux de dépistage des ISTs

Lavez tout linge ou serviette utilisés lors de services sexuels à 60°C.

Ne communiquez aux femmes que des informations médicales et juridiques vérifiées :

  • brochures de prévention agrées par l’état, la confédération, Aspasie, Fleur de Pavé
  • information juridique fiable et vérifiée
  • en accueillant les équipes de prévention des associations dans vos murs.

N’oubliez pas que la santé des travailleur∙ses du sexe comme celle des client∙es n’a pas de prix, même si pour vous elle peut avoir un coût.

Il n’est pas acceptable de dire que le sexe oral non protégé ne comporte aucun risque. Il est le vecteur de maladies comme la syphilis, les chlamydiae et les mycoplasmes par exemple.

Si vous constatez qu’une personne travaillant dans votre établissement est victime de violences ou d’agression, contactez les associations Aspasie et Fleur de Pavé.

 

La prostitution en Suisse est une activité légale et indépendante. Elle peut être réglementée par des lois cantonales (les LProst) et des règlements  (les RProst) mais il n’y a pas encore de loi au niveau fédéral. Cependant, dans toute la Suisse, pour pouvoir exercer légalement le travail du sexe, vous devez avoir plus de 18 ans et être titulaire d’une autorisation ou d’un permis de travail.

De nombreux∙ses travailleur∙ses du sexe travaillent en Suisse 90 jours grâce à la Procédure d’annonce pour les activités lucratives de courte durée. Il s’agit d’annoncer en ligne sur le site de la confédération votre nationalité (intra-européenne obligatoirement), votre secteur d’activité (indépendante) ainsi que les dates de votre séjour. On ne peut annoncer que 90 jours par année civile. Une fois l’annonce faite en ligne et sa validation, vous pouvez travailler.

Une fois vos 90 jours écoulés, vous devrez décider entre soit attendre une nouvelle année civile pour recommencer avec une autorisation de 90 jours soit, si vous souhaitez rester en Suisse, effectuer des démarches  pour demander un permis de séjour. Il existe plusieurs sortes de permis (permis B, G, L, C…). Renseignez-vous avant de faire vos démarches car chaque permis peut représenter pour vous des avantages et des inconvénients.

En fonction du canton dans lequel vous exercez, il vous faudra peut-être effectuer certaines démarches avant de commencer votre activité (inscription à la police,  participer à une séance d’information obligatoire….).

Renseignez-vous sur les lois dans chaque canton avant de commencer votre activité et n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec les Association Aspasie et Fleur de pavé pour avoir des conseils et du soutien dans vos démarches. Vous trouverez également des informations utiles sur le site de ProCoRe.

 

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