Clients du travail du sexe dans le canton de Vaud : partagez vos besoins en santé sexuelle en répondant à notre sondage ! Cliquez ici. 😊💡
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Il ressort de nombreuses études sur des dizaines de milliers d’individus aux USA (Rapport Kinsey) que 37% des jeunes hommes ont eu des expériences sexuelles homo dans l’adolescence et que 10% développent une sexualité quasiment exclusivement gay. Cela est donc presque « la norme” (1 homme sur 3) d’avoir fantasmé sur d’autres hommes. Toutefois, ces envies sont fortement condamnées par la plupart des cultures et des sociétés et il n’est pas forcément évident de les accepter lorsque l’on a entendu dans la cour d’école de toujours trop nombreux propos homophobes. J’ajouterai ici que ces propos, à cette période de l’existence, ont pour but de dénigrer une personne afin que celui qui les profère monte dans la hiérarchie des enfants. Aussi, de nombreuses maltraitances envers les jeunes homos sont aussi et surtout des tentatives de se rehausser dans le groupe pour les enfants. Au final, en Europe de l’Ouest en 2021 (Ipsos; moyenne France + Allemagne + Italie) environ 8% des adultes se considèrent comme non hétérosexuels strictes. 2% s’estiment exclusivement gay ou lesbienne, 4% se définissent comme bisexuel.les, 1% comme pansexuels et 1% comme asexuels. Approximativement la moitié (4%) l’assumera en public et aura un partenaire affectif de même sexe à l’âge adulte. Avoir peur lors de sa « première fois » est la norme, même chez les hétérosexuels. Il s’agit donc d’apprendre à connaître la personne avec qui l’on a envie de développer une sexualité afin de se sentir en sécurité le jour où l’on essayera d’avoir des rapports sexuels avec elle. Tu trouveras de très nombreuses informations sur DrGay.
26% des hommes ont recours aux escorts dans leur vie. Ce n’est donc pas la majorité… mais c’est fréquent. Aussi, la question n’est peut-être pas « Est-ce normal? »… mais plutôt « Si je franchis le cap, que vais-je chercher et pourquoi? » Certains hommes recourent au travail du sexe, car ils se sentent seuls : en effet, le célibat forcé peut être difficile à vivre et le recours aux TDS être un soutien émotionnel. Attention toutefois à ne pas tomber amoureux des escorts : vous pourriez être blessés au final par le rapport très « professionnel » que les escorts ont au sexe. D’autres aiment une sexualité diversifiée et avec de nombreux.ses partenaires. Ces derniers pourront trouver leur bonheur dans le recours aux escorts. Attention cependant à l’addiction au travail du sexe, qui reste fréquente. En effet, quand le sexe est soudain facilement accessible, on peut y avoir trop souvent recours… sans vraiment prendre en compte son budget. La fréquence à laquelle les hommes visitent des prostituées est propre à chacun. Certains, n’y vont qu’en période de célibat en attendant de rencontrer quelqu’un, d’autre y vont quelques fois par mois. Quelles que soient les raisons qui vous amènent à rencontrer des escortes, il n’y a rien de mal à aller voir une travailleuse du sexe à partir du moment où vous respectez sa manière de travailler et que cela vous amène de la joie.
La sodomie est souvent imaginée comme une pratique sale. Effectivement, si elle est effectuée sans préparation, il est plus sage d’avoir un rapport anal après être allé à la selle : c’est le moment où l’ampoule rectale sera naturellement vide. D’autres font un lavement avant cette pratique avec une poire à lavement. Il s’agit de nettoyer l’ampoule rectale en y injectant de l’eau tiède puis de laisser cette eau tiède se déverser dans les toilettes. La sodomie demande en outre une grande relaxation : en effet, il s’agit de relâcher le sphincter anal. Cela ne sera possible qu’en absence de stress. Pour d’autres personnes, il s’agira même d’aider activement le sphincter anal à se relâcher. Cela peut se faire soit en insérant des godemichets de tailles différentes en allant du plus fin au plus épais. Une autre technique, certainement plus à la portée de tous, est de rentrer un doigt dans l’anus et de caresser depuis l’intérieur le sphincter de la marge anale en y appliquant une pression de manière circulaire comme lors du toucher rectal. Le sphincter ressentira ce massage et s’ouvrira de lui-même, comme pour laisser passer une selle qui se présente.
La prostate est une glande de la taille d’une châtaigne située dans le petit bassin de l’homme (et des femmes trans) et joue un rôle de soutien dans le système reproducteur masculin. Son objectif principal est de sécréter une solution alcaline protectrice pour les spermatozoïdes dans l’environnement acide du vagin. Le liquide agit en neutralisant l’acidité du vagin, ce qui augmente la durée de vie globale des spermatozoïdes et leur permet d’avoir le plus de temps possible pour féconder un ovule avec succès. Le liquide contient également des protéines et des enzymes de soutien qui nourrissent les spermatozoïdes. Le relativement grand volume de liquide prostatique ajouté au liquide séminal et aux spermatozoïdes permet une propulsion mécanique plus facile à travers l’urètre lors de la jouissance masculine. Un massage de la prostate est une prestation durant laquelle un.e escort pénètre l’anus d’un client assez profondément (13cm) pour stimuler le plexus nerveux qui entoure la prostate. Le massage de la prostate implique souvent la pénétration avec des doigts ou des dildos et l’apposition d’une pression sur la prostate depuis la paroi ventrale du rectum. Cette pression, surtout lorsqu’elle est répétée, peut faire jouir un homme, même sans stimulation du pénis. Cela explique aussi que les hommes puissent éjaculer lorsqu’ils se font sodomiser par un pénis assez long et large pour stimuler la prostate à chaque passage du gland à proximité de cette dernière.
Le pétale de rose est une manière poétique d’imager un anulingus : la rose étant l’anus de la personne recevant le pétale de rose et le pétale la langue de la personne donnant le pétale de rose. Pour ceux qui ne connaissent pas le terme anulingus ou annulingus, il s’agit de stimuler l’anus et la zone périnéale, très sensible, avec la langue.
Le puppy play est une forme de jeu de rôle où une personne, appelée « pup » ou « puppy » ou « chiot », adopte les comportements et attitudes d’un chien. Cela peut inclure des actions telles que marcher à quatre pattes, aboyer, jouer avec des jouets pour chiens et même porter des accessoires tels que des colliers et des laisses. Le « pup » est souvent supervisé par un « maître » ou un « dresseur », qui guide et contrôle ses actions. Il est important de noter que le puppy play n’est pas nécessairement de nature sexuelle. Pour certains participants, il s’agit davantage d’une forme d’exploration de ses besoins affectifs et de l’expression de ces derniers par des comportement et non par le verbe, tandis que pour d’autres, cela peut inclure des éléments érotiques ou sexuels. À ne pas confondre avec le dog training, une pratique BDSM consistant à la mise en place d’un scénario de domination entre un maître et son chien, souvent à connotation sexuelle.
La sodomie requiert la dilatation de l’anus (un muscle circulaire) et l’insertion du pénis en érection au travers de l’anus dans le rectum (la dernière partie du gros intestin, qui est un sac terminal rectiligne destiné à recevoir les selles en toute fin de digestion, juste avant la défécation). Le rectum est la plupart du temps vide : il ne se remplit que lorsque les conditions sont requises pour la défécation. Afin de diminuer les douleurs lors de l’insertion du gland au travers de l’anus, il est possible de provoquer la dilatation naturelle de l’anus en y insérant un doigt et en pressant sur la marge anale depuis l’intérieur du rectum. Cela informe le système nerveux qu’une selle doit sortir et l’anus se dilate. L’anus a sans problème la capacité de se dilater jusqu’à la taille du diamètre moyen (4 cm) des pénis en érection. Les lésions issues de la pénétration anale comme les fissures anales sont souvent dues à des pénétrations sans dilatation préalable (« d’un coup ») et/ ou sans lubrifiant. Le tout (préparation et réception du pénis) est facilité par l’usage d’un lubrifiant que l’on choisira sans corps gras, car ces derniers provoquent des ruptures des préservatifs en latex.
Les hémorroïdes sont des coussinets vasculaires situés à la sortie du rectum, près de la marge anale interne. Ces tissus érectiles sont très bien approvisionnés en sang et leur rôle est de fermer l’anus comme un tampon le ferait et ainsi d’un assurer l’imperméabilité lorsque l’anus est fermé. De nombreuses personnes ressentent que leurs hémorroïdes sont devenues trop grosses ou gênantes sans jamais avoir pratiqué la sodomie. Il n’y a pour l’heure pas de lien avéré entre le symptôme “avoir des hémorroïdes” et la sodomie. Le rectum et ses hémorroïdes sont une zone densément vasculaire faite de pelote de vaisseaux sanguins absorbants : ainsi toute réception de liquides biologiques d’une autre personne implique de nombreux risques infectieux. C’est pourquoi, en tant que personne passive, il est indiqué de toujours se protéger pour cette pratique, même sous PrEP VIH. De nombreuses autres maladies, connues comme moins connues, semblent capables de coloniser l’hôte humain via les vaisseaux sanguins du rectum.
La sexualité, c’est avant tout le contact d’une peau avec une autre. Cela crée de l’attachement et du lien via l’ocytocine. Lorsque l’on est seul, les systèmes d’attachement du corps sont faits pour nous pousser à rentrer en contact avec d’autres : nous sommes une espèce sociale. L’évolution a donc créé l’envie de contact et le désir sexuel pour permettre ce rapprochement. Aussi, il est assez naturel que l’absence de contact physique et par extension de sexe mène à un sentiment de manque et à l’envie de contact physique et de sexe. N’as-tu jamais remarqué que lorsque tu es célibataire, tu as plus fréquemment et plus facilement envie de sexualité avec des inconnus ?
La sexualité s’avère au final avoir plusieurs fonctions : faire passer le temps quand on s’ennuie, créer du lien social, avoir du plaisir, se reproduire, mais aussi parfois faire diminuer l’anxiété ou encore diminuer une douleur physique ou psychique… Un peu comme la nourriture en fait ! Parfois, on mange car on a faim, parfois par gourmandise et parfois par ennui ou par stress. Toutes ces raisons d’avoir envie de sexe sont possibles. Ce qui peut être inquiétant, c’est si la sexualité devient la seule réponse automatique pour gérer des moments difficiles. Dans ce cas, il est possible qu’une forme d’addiction à la sexualité soit en train de germer. Vous pouvez évaluer votre situation via ce questionnaire.
N’hésite pas à demander de l’aide à un·e sexologue en cas de doute.
Bisexuel veut dire que l’on est attiré physiquement par les hommes comme par les femmes cisgenres. Les personnes attirées par les hommes et les femmes, transgenres comme cisgenres utiliseront plutôt le terme pansexuel. Bisexuel ne veut pas forcément dire que l’on veut avoir simultanément une sexualité avec deux personnes différentes. De nombreuses personnes bisexuelles sont monogames et n’ont donc au final qu’un ou une partenaire sexuel-le. Au final, les personnes monogames dont l’érotisme s’articule autour du lien et du couple, seront, le temps de leur couple, homosexuelles ou hétérosexuelles en fonction du sexe de leur conjoint.
Le gland du pénis est équipé de capteurs de chaleur. L’évolution l’a ainsi doté afin que l’éjaculation soit plus probable lorsque le pénis se trouve à l’intérieur du vagin pour maximiser les chances de fertilisation. Aussi, une bouche prodiguant une fellation est un endroit chaud et cela participe au plaisir ressenti lors de la fellation comme lors des pénétrations.
La fellation naturelle consiste à sucer ou lécher le pénis sans préservatif. La fellation royale consiste à recevoir le sperme dans la bouche sans toutefois l’avaler. La fellation impériale consiste à avaler le sperme de la personne éjaculant.
Attention, il s’agit de comparer son pénis à celui des autres lorsqu’il est en érection.
Certains sexologues parlent de deux types de pénis : pénis de sang et pénis de chair.
En effet, de nombreux hommes ont les corps caverneux implantés haut et semblent avoir de petits pénis au repos (Pénis de sang). Pourtant, une fois en érection, ces pénis prennent des dimensions tout à fait normales (moyenne de 13 cm de longueur en érection).
Un pénis ne sera considéré comme un micropénis que lorsqu’il fait moins de 7,5 cm de longueur en érection. Certaines opérations pourront changer son apparence, mais aucune n’est très concluante. Les urologues estiment qu’un pénis de plus de 7,5 cm qui permet d’uriner et d’avoir des rapports sexuels est à considérer comme normal et ne devrait pas faire l’objet de chirurgie. Il n’existe pas de drogues ou d’hormones faisant grandir le pénis chez l’homme adulte. En effet, sa taille est déterminée en grande partie durant le développement in utero puis durant la puberté, de 13 ans à 17 ans chez le garçon.
La masturbation fréquente peut être normal, surtout durant la puberté. On estime que le recours à la masturbation est problématique lorsqu’il dépasse 3x par jour ou encore lorsque la masturbation se fait dans des toilettes publiques et au travail pour arriver à un effet anxiolytique. Dans ce cadre, on peut parler d’une ’addiction, qui s’exprime par le besoin fréquent d’effectuer un rituel rassurant et anxiolytique, comme la masturbation. Si c’est votre cas, que vous en souffrez et que vous n’arrivez plus à contrôler votre recours à la masturbation, auto-évaluez-vous ici.
La pansexualité se définit comme l’attirance sexuelle, émotionnelle, romantique ou spirituelle pour d’autres personnes sans considération de leur sexe biologique, de leur expression de genre ou de leur orientation sexuelle. Une personne pansexuelle, comme c’est le cas pour d’autres orientations sexuelles, peut être attirée par une personne de n’importe quel sexe ou située n’importe où sur le spectre de l’expression du genre. Une personne pansexuelle peut donc être attirée par les hommes cis comme trans, les femmes cis comme trans ainsi que les personnes non binaires (bigenres, agenres, fluide dans le genre, etc.).
Pour certaines personnes, les postures de soumission et de domination sont très érogènes. Ces personnes s’épanouissent souvent dans le monde du BDSM (bondage, domination, sadisme, masochisme). Une manière de mettre en acte la soumission totale est la réception et la consommation de l’urine ou des selles d’une domina ou d’un maître. Pour se référer à ces pratiques tout en évoquant des mets raffinées, on parle de Caviar & Champagne pour décrire un échange érotique au cours duquel les excréments (le caviar) et l’urine (le champagne) de l’escort sont émis sur le client. On parle également de douche dorée, ou “golden shower”, lorsque le client se fait uriner dessus.
L’on a une érection lorsque l’on est décontracté et détendu (mode détente = activation du système nerveux autonome parasympathique, qui détend le corps en sécrétant de l’acétylcholine) et que l’on a une stimulation physique ou visuelle agréable (sécrétion de dopamine dans le cerveau). Tout souci ou toute préoccupation peu mettre en route les systèmes de vigilance du système nerveux (mode alerte du système nerveux autonome sympathique: neurotransmetteur = sécrétion de noradrénaline) et empêcher de bander. Il s’agit donc de s’habituer à la présence proche du / de la partenaire avec qui l’on a des difficultés d’érection. Ce faisant, l’on permet au système nerveux autonome d’apprendre que cette proximité n’est pas un danger, mais une source de réconfort et de plaisir. Si votre partenaire est violent.e, jugeant.e ou encore désengagé.e, car stressé.e, cela activera vos propres systèmes d’alerte et mènera à des difficultés d’érection même si vous passez du temps avec. Si vous avez plus de 40 ans et que vous avez des difficultés d’érection nouvellement apparues dans le cadre de votre sexualité habituelle ou de la masturbation, alors il est capital de faire un bilan vasculaire chez votre médecin rapidement. Cherchez du diabète, un hypothyroïdisme ou encore de l’athérosclérose. L’athérosclérose peut toucher graduellement l’artère pénienne et empêcher l’érection. Une artère pénienne bouchée est souvent accompagnée d’artères coronaires bouchées (cœur) : risque important d’infarctus. Il existe aussi des médicaments qui permettent de bander mieux, car ils dilatent les sphincters qui se trouvent autour de la base des artères péniennes : les inhibiteurs de la 5 phosphodiestérase (le Viagra étant le plus connu). Certaines plantes également permettent de bander mieux, comme le Ginseng ou encore le Mucuna pruriens.
Le nerf pudendal – qui est le nerf qui sent les caresses d’autrui sur l’intérieur des cuisses, la zone périnéale, l’anus et le pénis chez l’homme – passe autour de la prostate. Aussi, lorsque l’on stimule la périphérie de la prostate à travers la cloison ventrale du rectum avec un doigt ou un dildo par exemple, cela crée énormément de plaisir chez l’homme. Un massage de la prostate, souvent proposé par les escorts, est donc toute manipulation de la prostate par voie rectale à des fins de plaisir. La simple pénétration avec tout objet assez large et de plus de 13 cm du rectum provoquera une stimulation prostatique érogène, même si l’on est un homme hétérosexuel ! Aimer le massage de la prostate ne veut absolument pas dire que l’on doit se définir comme homosexuel.
L’échangisme, le polyamour et le BDSM sont trois domaines de l’érotisme et de la relation qui sont très différents et sans forcément de rapport les uns avec les autres.
La pornographie n’est certainement pas responsable de problèmes d’érection directement. En effet, la dysfonction érectile résulte soit d’une anxiété avant ou pendant l’acte sexuel, soit d’une dysfonction vasculaire due à l’âge. Les anxiétés sont généralement dues à des situations dans lesquelles l’on se sent en danger ou coincé. Il est rare de se sentir en danger devant un écran, surtout lorsqu’il s’agit de pornographie. La pornographie peut par contre amplifier des anxiétés de performance lorsque l’on est avec une femme. En effet, la taille du pénis est souvent un complexe chez les hommes. Or, si l’on regarde énormément de porno (dans lequel les hommes ont un sexe bien plus grand que la moyenne des hommes, qui est à 13 cm rappelons-le), on peut rapidement en venir à penser que l’on a un sexe trop petit et que notre partenaire sexuel-le va s’en offusquer. Attention, l’on peut aussi avoir des problèmes d’érection pour des raisons vasculaires après 45 ans. Si c’est le cas, penser à faire un bilan vasculaire à la recherche d’athérosclérose dans l’artère pénienne. Ce faisant, vous pourriez vous éviter un infarctus en repérant du même coup, avant qu’elle ne pose problème, une artère coronaire au diamètre réduit par l’athérosclérose.
On notera que la pornographie est faite pour provoquer une excitation intense et si l’on s’expose à ce type d’images de manière répétées, il est possible que l’excitation devienne plus difficile sans écran face à un·e vrai·e partenaire. Pas d’inquiétude, il est possible de “remuscler” son imaginaire et de retrouver l’excitation lors de sexualité réelle.
Plus l’on est détendu, plus l’on arrive à dilater les vaisseaux responsables de l’érection. Il s’agit donc avant tout de créer une entente et une complicité avec ses partenaires sexuels. Si l’on constate des problèmes d’érection qui s’installent graduellement après 40 ans, il faudra penser à faire un bilan cardiovasculaire et rechercher diabète, hypertension artérielle et athérosclérose. En effet, l’artère pénienne a le même diamètre que les artères coronaires du cœur. Un problème à l’une des artères annonce souvent un problème à l’autre. La consommation de tabac et d’alcool chronique peut également affecter l’érection. En l’absence d’anxiété, de dépression ou de problème vasculaire, les médicaments du type « Inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 » fonctionnent bien : avanafil, sildénafil, tadalafil. En phytothérapie, le Mucuna pruriens et le Pausinystalia johimbe sont également indiqués.
L’anus est une zone érogène car elle est innervée par les mêmes nerfs que la zone génitale. C’est pour cette raison que la stimulation de l’anus par anulingus ou par pénétration est excitante. Toutefois, ce n’est pas une zone biologiquement dédiée à la sexualité et il n’est absolument pas problématique de ne pas vouloir la solliciter dans le cadre de votre sexualité. Si un conjoint ou un client vous laisse penser que ce n’est pas normal de ne pas aimer la pénétration anale, posez-vous la question suivante en parallèle : cette personne n’essaie-t-elle pas de me mettre sous emprise ? Souvent, les personnes qui vous disent ce que vous devriez aimer sont manipulatrices.
Certains hommes ont du mal à jouir. Le traitement de l’anorgasmie chez l’homme peut inclure plusieurs approches, adaptées selon la cause spécifique de ce trouble. La thérapie de couple peut aider à améliorer la communication et à résoudre des problèmes relationnels qui peuvent contribuer à l’anorgasmie. La thérapie cognitive-comportementale (TCC) peut quant à elle cibler les pensées négatives ou les croyances qui peuvent interférer avec la réponse sexuelle. L’éducation sexuelle permet d’apprendre des techniques de masturbation ou de stimulation qui peuvent aider à atteindre l’orgasme en comprenant mieux l’anatomie et la réponse sexuelle masculine. C’est à ce niveau que les escorts pourront se révéler thérapeutiques vu leur grande expérience. Certains changements de mode de vie comme la réduction du stress, l’amélioration de la qualité du sommeil, et une meilleure gestion de l’anxiété ou de la dépression peuvent également fortement aider. Certains antidépresseurs peuvent diminuer le seuil orgasmique. Certains médicaments pour la dysfonction érectile, comme le sildénafil (Viagra) peuvent parfois améliorer la qualité de l’érection, ce qui peut faciliter l’atteinte de l’orgasme pour ceux qui bandent mal. Il s’agit pour certains de ne pas négliger une consultation avec un endocrinologue pour vérifier qu’il n’y ait pas de déséquilibres hormonaux, comme une faible testostérone. Une consultation avec un urologue peut finalement exclure des causes organiques comme des problèmes de prostate.
De nombreux hommes aiment se travestir en femme. Certes, cela peut sporadiquement indiquer une incongruence de genre, surtout si ce travestissement n’a pas des fins d’excitation sexuelle. Toutefois, de très nombreux hommes cisgenres hétérosexuels aiment se travestir en femme. En effet, cela leur permet de changer de rôle en intrapsychique et de s’imaginer ce que les femmes ressentent lorsqu’elles s’apprêtent pour être désirables. Et c’est cela même qui est excitant pour un homme cisgenre hétérosexuel: vivre ce que nos partenaires femmes vivent pour mieux comprendre leurs modes exicitatoires et leur monde fantasmatique.
Des gifles ou des coups sur le pénis, comme certains rapports trop violents, peuvent mener à une fracture du pénis. Le traitement d’une fracture du pénis nécessite une attention médicale immédiate. Si vous pensez avoir fracturé votre pénis, vous devez vous rendre immédiatement aux urgences pour une évaluation. Le diagnostic implique généralement un examen physique au cours duquel un médecin peut remarquer des signes caractéristiques tels qu’une « déformation en aubergine » (en raison d’un gonflement et d’ecchymoses) ou chercher à l’anamnèse un bruit de « claquement » signalé par le patient. Des tests d’imagerie tels qu’une échographie, une IRM ou une urétrographie rétrograde peuvent être utilisés pour confirmer le diagnostic et vérifier que l’urètre ne soit pas lésé aussi… Le traitement standard est une intervention chirurgicale réalisée sous anesthésie générale. Le chirurgien fait une incision pour exposer la tunique albuginée (la couverture fibreuse des corps caverneux – les corps qui se remplissent de sang et permettent l’érection). Il répare ensuite la déchirure de cette même tunique albuginée avec des sutures. Il vérifiera et réparera tout dommage à l’urètre, le cas échéant. Le temps de récupération varie, mais peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois. Il peut y avoir des effets à long terme comme une courbure du pénis, un dysfonctionnement érectile avec syndrome de stress post-traumatique.
Le ballbusting est un fétichisme pratiqué sur des hommes dans le but de frapper, de serrer et d’écraser leurs testicules pendant une activité sexuelle. Dans de nombreuses histoires érotiques SM, les femmes servant de dominatrices l’appliquent comme punition pour désobéissance. Dans d’autres histoires, cela est fait pour donner aux femmes le pouvoir de regarder l’homme allongé sur le sol dans une grande souffrance. Certains hommes trouvent cela érotique (et excitant) car cela les mets dans un état d’excitation décuplé par la position de vulnérabilité totale. L’adrénaline (le stress de ne pas savoir quand le châtiment arrivera) et la dopamine (la récompense que l’on ressent lorsque l’on répond aux besoins d’une autre personne) sont deux neurotransmetteurs faisant très bon ménage pour parvenir à une excitation et un orgasme renforcé dans le BDSM. Attention toutefois, les testicules sont des organes fragiles. Lors de traumatisme scrotal contondant, une rupture testiculaire (rupture de l’albuginée) est objectivée dans environ 50 % des cas et nécessitera souvent une exploration chirurgicale en cas de suspicion de rupture testiculaire. Suite au débridement des tissus non viables, la tunique albuginée devra être refermée par suture primaire.
